La question principale
La question principale que nous nous posons est de savoir si en RBC, avec les techniques, les infrastructures, les représentations et les normes sociales actuelles... et si nous faisons le maximum acceptable pour réduire notre consommation: le secteur résidentiel de la RBC peut-il être soutenable ?
Oui : tout est réglé !
Non : Si après un premier travail d’exploration et d’expérimentation, nous admettons que dans les conditions actuelles et avec les moyens techniques à disposition nous ne pouvons pas réduire suffisamment notre consommation ; alors, quelle est l’ampleur de l’effort restant à fournir ? Comment décide-t-on ensemble d’y parvenir ? en changeant les normes ? les infrastructures ? les techniques ?
Ou encore: "QUE POUVONS-NOUS CO-CRÉER POUR ASSURER UNE TRANSITION VERS LA SOUTENABILITÉ DE LA RBC PLUS FACILE AU NIVEAU INDIVIDUEL ?"
Les questions secondaires
Comme la nature n’alloue pas ses ressources individuellement, nous devons imaginer que nous disposons d’un « budget » à gérer collectivement. La question, avant toute autre chose, est donc bel et bien de savoir comment le partage de ce « gâteau » doit-être réalisé, géré, adapté, négocié… ?
Ceci nécessite en amont de savoir :
à quelle quantité maximale nous avons droit collectivement.
Quel est l’échelle de ce collectif pour qu'il puisse gérer son budget facilement?
Quelle est l’unité utilisée pour comptabiliser ? (kWh ? € ? Minutes de douche ? °C de chauffage?)
mais également à quelle quantité minimale nous avons droit individuellement pour mener une bonne vie, juste et décente sans quoi on ne parle plus de vie soutenable?
Cette allocation minimale individuelle doit-elle être différente d’un individu à l’autre en fonction de son activité, de son âge, de sa santé… Mais comment fait-on ?
Nous pourrons alors connaitre l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre la soutenabilité collective.
Nous devrons ensuite poser un nouveau regard sur nos habitudes :
Derrière les artifices et les machines qu’est ce qui est réellement nécessaire ?
Qu’est ce qui se cache derrière un thermostat positionné sur 22°C ou une bonne douche chaude ? Pourquoi en avons-nous besoin ? Ce besoin peut-il être comblé d’une autre façon ?
Par exemple, certains scientifiques pensent que derrière chaque besoin « au premier degré », comme une douche, se cachent des besoins fondamentaux de subsistance, de protection, de participation, d’affection, de compréhension, d’oisiveté, de création, d’identité et de liberté… La douche ne serait alors qu’un moyen de répondre à certains d’entre eux. En partant de ces besoins, que peut-on inventer pour les assouvir autrement et de façon durable ?
a. Comment le partage, le collectif, l’émulation et la solidarité peut se développer ?
b. Quels outils, systèmes, modes de vie (ré-)inventer ?
Des Questions ? Contactez-nous !@ slowheat.project@gmail.com
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